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    texte comme un histoire

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    مُساهمة  admin الأربعاء نوفمبر 10, 2010 9:53 pm

    L’histoire des trois jeunes garçons

    (racontée par Marcel GUILLOUX)

    L’histoire que je vais vous raconter est arrivée il y a déjà un petit moment. A cette époque-là tout le monde n’allait pas à l’école : n’y allaient que les riches, les pauvres n’allaient pas à l’école et il n’y avait pas beaucoup de collèges. Mais justement il y avait un collège, ou un séminaire à Plouguernevel.

    Et ces gens là étaient originaires de l’autre côté de Quintin : trois frères qui fréquentaient l’école de Plouguernevel. De nos jours, on rentre à la maison tous les soirs ou toutes les semaines, mais à cette époque on ne rentrait que pour les grandes vacances. Mais ces trois frères étaient déjà endurcis, le grand était presque un jeune homme.



    Mais les grandes vacances commençaient au mois de juillet, et par ici, on disait le mois des foins car on ramassait le foin à cette période. Et il faisait beau ce qui n’est pas toujours le cas. Le mari disait ainsi à sa femme : " Moi je n’ai aucune envie de perdre mon temps à aller chercher les enfants à l’école, à Plouguernevel. Tu sais, avec mon cheval et le char à bancs, il me faut une journée pour faire l'aller-retour. Or pendant ce temps là, j’aurais pu faire mon foin et il se pourrait que les jours suivants il se mette à pleuvoir. Tu n’as qu’à leur écrire et leur dire de venir à la maison par leurs propres moyens." Ah! Lorsqu'ils reçurent la lettre, ils ne furent pas très contents, vraiment pas! Mais, tout de même, lorsque arriva le jour, ils dirent : "On ne peut pas rester là, il nous faut rentrer à la maison." Et vous savez, lorsqu’ils furent prêts, le fardeau était lourd : les habits, les livres etc... Et les voilà, le lendemain matin, tous les trois en chemin. Oui, mais le problème, c'est que la route est longue; quelques fois elle n’est pas très large mais plutôt longue. Et lorsque la nuit tomba, ils n’étaient pas encore arrivés chez eux. Ils se trouvaient à proximité de Corlay. " Nous ne pourrons jamais arriver à la maison ce soir, dirent-ils. " Je suis fatigué, je vais me jeter dans le fossé ! , dit le plus jeune d'entre eux" "Ah ! Non, dirent les deux autres." "Je ne peux plus avancer!" " -Oh! Mais nous sommes arrivés près de Corlay, entrons en ville et nous y trouverons un hébergement. "



    Et ils entrèrent tous les trois en ville. En descendant la rue, ils purent lire - car ils avaient déjà appris un peu de français - l'enseigne ‘Hôtel Bocher’. Ils entrèrent et dirent à la maîtresse de maison : " Nous venons de l’école … de Plouguernevel, nous sommes fatigués et nous avons encore beaucoup de route à faire,auriez-vous une chambre pour la nuit, s'il-vous-plaît ? -Oh! Bien sûr, répondit la patronne. Vous me semblez être trois jeunes hommes sérieux. Je vais vous donner une chambre pour la nuit !" "Et comme çà, demain matin, nous prendrons le chemin du retour. " Ils étaient fatigués et dormirent à poings fermés. Mais le lendemain matin l’un dit : " Comme nous sommes bien ici ! –Et les deux autres de renchérir. -Et si je demandais la chambre pour huit jours. -D'accord. " L’un d’entre eux descendit . " Vous avez bien dormi ?, demanda à la maîtresse de maison " " Oui, nous avons bien dormi, nous sommes bien ici. Pourrions-nous avoir la chambre pour huit jours? " Elle le regarda un moment. " Oui, vous avez l’air sérieux. Vous pouvez rester huit jours." "En effet, nous sommes fatigués et nous aurions bien pris un peu de repos avant d’aller à la maison.

    Oui, mais au bout d'un moment il se dit, " La chambre, c'est une chose, mais il n'y a pas de nourriture!" "J'ai un sou, s'exclama le petit." "Que peux-tu faire avec un sou? lui répondirent les autres" " Un sou c'est toujours un sou! " je vais voir ce que je peux en faire! Il descendit et demanda à la patronne : " Vous ne voudriez pas me donner un sac ?" "Si bien sûr" " je vais faire des courses." Et justement c'était le jour du marché à Corlay et en descendant la rue il croisa une vieille femme qui vendait du bon pain, du pain "mirou".Et il lui dit. " Voyez, Madame, je suis venu vous apporter le sou que je vous dois depuis la semaine dernière" " Oh dit la vieille femme, je ne te crois pas mon petit gars, je ne te crois pas. "Ah mais je vous dit que c'est vrai, j'en suis vraiment sûr puisque je suis venu tout exprès vous l'amener." "Bon, j'ai peine à vous croire mais pour autant, vous êtes un bon petit gars, gentil, car tout le monde n'aurait pas fait ça. Si tout le monde était comme vous, il n'y aurait pas tant d'histoires." Et le petit dit : "Ah, j'allais oublier, regardez, mon père est juste au coin de la rue avec sa charrette. Il m'envoie chercher du pain "mirou", mettez le dans ce sac" " Oui, oui dit la vieille." "Mon père viendra payer le pain dès qu'il aura vendu ses petits cochons."Oui oui dit la vieille, donne-moi ton sac que j'y mette le pain." Il se mit aussitôt en route, le sac sur l'épaule et remonta la rue. Mais au niveau de la charrette, il prit une autre direction. Arrivé dans la chambre, il jeta son sac de pain. "Regardez, dit-il, ce que j'ai fait avec un sou."Ils coupèrent le pain mirou et le mangèrent. "C'était assez bon mais c'était sec." "Oui c'était bon mais lorsqu'il y a une bonne chose on en veut plus." "S' il y avait eu un morceau de viande dit l'un deux,ça aurait été encore meilleur." "Bon dit le second, moi aussi je vais voir ce dont je suis capable." Il alla, à son tour, se promener dans Corlay et vit l'enseigne "Boucherie Olliverin". Il entra et demanda "Bonjour, je suis venu chercher de la viande pour le recteur, "Ah oui? ça me surprend, lui répondit-il, alors comme ça, vous êtes venu chercher de la viande pour le recteur? " "Oui, je travaille chez lui. " "Ah? Depuis quand? " "Depuis hier." "Et celui qui était là avant, alors ?" " Ah! Il est parti! Vous ne me croyez pas!" Mais justement il y avait une fête et le recteur confessait les gens à l'église. "C'est dommage, le recteur n'est pas à la maison puisqu'il est à l'église, mais venez avec moi le lui demander." "C'est pas tout de le dire, il faut venir." Et ils partirent tous les deux. A la porte de l'église, il se rendit compte qu'il avait oublié de changer de vêtements. Les habits des autres gens étaient propres mais son sarau était couvert de sang. "Je ne peux pas entrer dans l'église ainsi, mais allez donc demander au recteur qui est dans le confessionnal et j'écouterai. "D'accord." Il se rendit près du recteur et tira un peu sur sa soutane. Le recteur se retourna: "Qu'est-ce-qu'il y a? " "Vous voulez bien me confesser en fin de journée?" "oui, oui." "Oui mais parlez plus fort pour mon patron, le boucher à qui j'ai promis de me confesser aujourd'hui." " MAIS OUI JE VOUS DIT." Et il s'en retourna, vous avez entendu?"

    "Oui oui , venez ici maintenant, je vais vous donner de la viande. Vous savez que les prêtres quant même étaient des notables et on leur donné de la bonne viande. Il s'en retourne et entra dans la chambre. Lorsqu'il arriva il dit: "regarde disait-il, voilà de la viande ici!

    Ah bon ! et ils mangérent le pain avec la viande et c'était bon. Oui, au bout d'un moment ils avaient soif. Oui c'est bon, le pain est bon, la viande est bonne, mais quant même, si il avait eu un peu de vin? Ma foi dit le plus grand, c'est mon tour, j'y vais, il descendit et demanda à la patrone: vous n'auriez pas deux touques à me donner ?

    Oh, si! Je peux vous donner deux touques. Il prit ces deux touques et en allant, en marchant vers Corlay, il a vu qu’il y avait un hôtel à côté du bourg. Je peux trouver du vin ici dans cette maison ! Et il n’y avait qu’une vieille fille dedans. " Bonjour ma tante! –Ah , bonjour jeune homme. –Oui, j ‘étais venu pour avoir deux touques de vin blanc. –Oh seigneur Jésus! Moi je n’ai pas deux touques de vin blanc! Je peux vous donner quelques bouteilles. –Ah, non, non! Deux touques ! Vous n’avez pas une barrique de vin ? –Si, j’en ai eu une hier, mais c’est du vin rouge. –Oh, mais il n’y a qu’à la mettre en perce toujours et on verra. " Et lui : " Je vais la mettre en perce. –Oui, mais moi, je ne sais pas faire, dit la vieille. –Oui, mais je vais le faire et faire un trou. Et oui, c’est du vin rouge! Mais bon, je vais remplir l’une d’elles. Bien. Et maintenant, puisque je l’ai remplie, mettez votre doigt dans le trou en attendant que je revienne. –Mais, dit-il, c’est une barrique nouveau modèle! Mon père est marchant de vin et l’on boit du vin rouge à une extrémité et du vin blanc à l’autre extrémité. –Oh, dit la vieille, je n’ai pas entendu dire, pourtant. –Non, mais je suis sûr, puisqu’il y en a chez mon père ! Si l’on perçait l’autre bout ! Laissez votre doigt dans le trou. " Et il perça l’autre bout. " Ah oui ! C’est du vin rouge ! Je vais remplir les deux aussi, tant pis ! Et maintenant, mettez votre doigt dans l’autre bout et je vais chercher des bouchons, je vais chercher des bondes pour lui mettre. Et il prit ses deux touques de vin, et de la route ! Mais à peine avait-il marché cinq minutes qu’on entendait la vieille qui disait : " je ne peux plus tenir ! je ne peux plus tenir! "Amener des bondes ! Amener des bondes !

    Oh oui disait-il il viendra bien des bondes un jour ou l’autre . Mais alors il y avait du vin , du pain et tout ce qu’il faut . Et ils restèrent huit jours. " Ah, disaient-ils, ce serait une leçon pour mon père. D’ici que nous soyons arrivés à la maison, il aura rentré son foin. Cela lui apprendra! " Oui, mais il y avait encire une chose à faire : payer la chambre. " Ah, disaient-ils maintenant, comment va-t-on faire ? –Oh, dit le petit, je vais chercher la patronne. Je vais la chercher et lui dire de monter. –Bon, dit le petit, les huit jours sont finis et il faut aller à la maison quand même. –Bon, bien, dit-elle, oh j’ai du regret. Car le temps est passé vite avec ces trois-là. Cela, mon vieux, sot trois jeunes gens comme on n’en voit pas. –Oui, dit-il, mais maintenant il faut vous payer la chambre. –Oh, oui, oui, je suis sans crainte, je suis sans crainte. –Mais venez donc en haut. " Et le petit dit : " Bon, je vais payer la chambre. –Ah, non, pas toi, dit le second, j’ai toujours dit que je paierais. –Non, pas toi, pas toi, moi je la paiererai. –Ah, dit le plus grand, si vous vous disputez, moi je la paierai, comme ça il n’y aura pas de dispute. –Ah, non, tu ne la paieras pas. " Et ils commencèrent à se bousculer. " Oh oh oh , dit la maîtresse, vous n’allez pas faire ça quand même, n’allez pas vous battre. Pendant huit jours vous avez été si gentils, n’allez pas faire des choses comme ça, peu m’importe qui me paiera. –Bon, dit le petit, nous allez faire une chose : puisque vous avez un mouchoir, on va vous bander les yeux; et nous allons faire le tour de la chambre et vous allez essayer d’en attraper un et celui-là paiera la chambre. – Ah , oui, c’est le plus équitable ! Oui, ils ont retirer leur chaussures et fait le tour de la chambre, et elle portait des chaussures et continuait d’aller et venir, mais cela lorsqu’ils furent dans l’entrée de la chambre, s’en allèrent dehors. Et elle pensait qu’ils étaient encore dedans et elle continuait de faire le tour de la chambre encore et encore, et voilà que son mari arriva. " Mais qui donc galope comme ça dans cette chambre ?! " Et il alla voir. Lorsqu’il fut dans la chambre, sa femme l’attrapa. " Ah, c’est vous ! C’est vous qui allez payer la chambre ! –Ah, oui ! Si c’est comme ça que ça se passe! Pauvre imbécile! C’est vous qui l’avez payée et vos trois jeunes gens ont filé à l’anglaise! "

    La queue de la pie sur la ronce, la queue du chat sur l’ardoise, celui qui sait plus dira encore.

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